[RP] Bienvenue au Castel de ''Hiroshima mon Amour'' de Kikue & Famille. Rue de shin'zen 3

Kikue et sa tribu , arrivèrent devant la grande porte du château. Il fallait une grande maison pour accueillir tout se petit monde qui comprenait des enfants, un chien, un dragon flamboyant, et des amis. Kikue avait eue le bonheur de recevoir cette maison en héritage de son arrière grand-mère Chengpo. Le château était situé sur les hauteurs de la ville de Masuda, la vue était magnifique et le calme de la nature y régnait en maitre. Un vrai régal pour les yeux et pour l'âme.





Derrière les hauts murs de pierre du château se dessinait des jardins, des cascade, des fontaines et plusieurs dépendances.Chaque membre de la famille avait sa pièce, et il y avait aussi des chambres d'amis. Quand aux rizières, elles se trouvaient un peu plus loin à coté des dépendances, peut être que du blé, viendrait agrandir la production familiale. Les dépendances accueilleraient bientôt les métiers des artisans de la famille.



Avant d'entrer dans la maison, les armoiries familiales étaient bien présentent au dessus de la porte en bois.




La généalogie de Kikue était transmise de génération en génération la voici....

Arrière Grands-parents: Akihide Arrière grand -père Chengpo Arrière grand-mère

Grand-parents :Masanori Grand-père Heng_o Grand-mère

Parents : Oda le père Tomeo la mère

Kikue, après avoir montré les ancêtres à ses filles Heng_o âgée de 18 ans et à Hosiko âgée de 3 ans, toutes les trois décidèrent de visiter la maison. Le chien et le dragon allèrent s'amuser dans le jardin.

Après les présentations entre le frère et la sœur, Kikue emmena les enfants visiter le jardin. Hoshiko courait devant suivit du dragon Akio

Un chemin conduisait aux différents jardins. Heng_o était très impatiente et Akihide désirait voir la ferme et les animaux

La jeune femme ouvrit le portail et là leurs yeux brillèrent de joie, le jardin était devant eux



Mes chéris voici notre jardin, ici tout est permis. Les jeux, les plantations de fleurs, la détente, la rêverie, et les fêtes chacun aura son petit paradis. A vous de créer et de faire vivre ce magnifique parc.

Tous entrèrent et Kikue fit la visite des lieues. Heng_o était très émues, Ahikide cherchait les animaux, et hoshiko essayait de trouver sa balançoire Ils visitèrent d'abord l'étang, qu'ils admirèrent manquait plus que les canards, les cygnes et poissons



Ils se dirigèrent vers le jardin sec

en passant près d'une fontaine, tous y mirent les mains et s'envoyèrent des jets d'eau



Un peu plus loin ils virent enfin la ferme, et Akihide fut très heureux, il allait pouvoir prendre soin des animaux

Plus loin une cascade accueillait ceux qui désirait prendre une douche.



Après avoir exploré le jardin, toute la tribu avait faim, et la jeune mère de famille promis à Hoshiko , que plus tard ils iraient visiter le terrain de jeu, mais en attendant vite...le gouter

Après plusieurs semaines de préparatifs, Kikue avait terminé la chambre de sa cadette. Hoshiko était heureuse, elle allait pouvoir dormir et s'amuser dans sa chambre de princesse


D'abord la vue depuis sa chambre toutes les chambres donnaient sur le jardin.

Ensuite son lit

Kikue avait mis sur le mur des petites tableaux ainsi que une petite clochette porte bonheur

Kikue quitta la chambre, elle viendrais demain apporter les vêtements à sa fille

La jeune femme apporta le kimono elle le suspendit au porte manteau Hoshiko était contente, elle s'amusait dans sa chambre avec ses jouets assise sur son zafu elle jouait avec son doudou Kikue tira le zoen


Et laissa sa petite puce s'amuser tranquillement avec sa poupée

En sortant de la chambre de sa fille, Kikue se dirigea vers les autres pièces en passant par le hall d'entrée



La jeune femme suivit le long couloir qui menait à sa chambre

Elle arriva à sa chambre tira le zoren et entra, celle -ci était spacieuse et le soleil entrait en abondance. Le lit quelle adorait
l'attendait pour des repos bien mérités avec une si nombreuse famille

Pour ce remettre de sa journée fatigante kikue, décida de se plonger dans un bain agréable, elle se dirigea vers la vasque en bois....


et alluma une bougie

et se glissa avec délice dans l'eau



Au mur une fresque était accrochée et son kimono l'attendait après quelle se soit séchée vigoureusement Elle enfila ses Zoris se brossa les cheveux, dans son petit coin boudoir quelle aimait beaucoup



La jeune femme regagna sa chambre en passant par son petit salon très lumineux

Dans sa chambre Kikue rangea soigneusement son katana, qui avait appartenu à son arrière grand-père et qui maintenant était le sien

Kikue enfin prête se dirigea par un autre couloir pour aller à la chambre de son fils Akihide en passant elle s'arrêta pour admirer la vue d'un cerisier en fleur

La nature était belle et le temps semblait suspendu

Elle frappa à la porte et entra, dans la chambre de Akihide qui était dans le ton du japon

















Un porte manteau ou était suspendu son sac de dojo [URL=https://2img.net/r/ihimizer/i/20071028160845.jpg/]






Une image contre le mur, mettait de la couleur








le bureau était installé vers la fenêtre



Akihide était un élève studieux et apprécié de son professeur Depuis la fenêtre devant son bureau il pouvait admirer la mer




Son Katana, offert par son grand-père était bien rangé . Akihide en prenait grand soin








Le Zoren séparait la pièce en deux





De l'autre coté se trouvait un fauteuil ou son fils aimait dessiner, ou lire des mangas




Son bronzai dont il prenait grand soin était somptueux




son porte bonheur était précieux




Kikue se dirigea vers le bain pour voir si son fils si trouvait Elle tira la porte la lanterne était allumée








Mais Akihide n'était pas là, elle profita de nettoyer la vasque et de mettre un linge propre un cadeau envoyé par sa cousine d'europe la vue sur la mer est belle








En retournant dans la chambre pour suspendre le kimono La jeune femme buta sur des jeux






La lampe posée sur le sol faillit se briser




Kikue sorti de la chambre, tira la porte et alla manger une collation que son cuisiner lui avait préparé

Kikue avait maintenant 4 enfants, la maison était grande sa fille heng_o était souvent en voyage et en retraite au temple, elle devait se chercher du personnel pour s'occuper de la maison et des petits Elle mit une annonce dans la gazette de Masuda et écrivis à des amis en Europe Elle reçut de ceux-ci beaucoup de lettres et des références ainsi que de Masuda.

La jeune femme du faire un choix. Pour tenir la maison elle engagea une jeune femme de Masuda , qui avait déjà été gouvernante et qui avait des bonnes références, ce grand château n'était pas une charge trop lourde pour elle. Celle-ci accepta avec joie, elle dirigera le personnel de la maison. Son nom est Chiyoko ou enfant de la sagesse





Pour les petits Kikue choisi une puéricultrice qui venait de terminer ses études en Europe, et qui désirait voyager et apprendre le Japonais. Ses amis lui envoyèrent une photographie de Camille, celle ci accepta aussitôt de l'engager. Elle avait besoin d'une jeune femme vive et maternelle pour ses deux petiots




Une maison doit être entretenue avec soin, les meubles et les objets de valeur on besoin d'une personne délicate elle engagea Niji ou arc-en-ciel




Quand au jardin qui était immense Kikue avait besoin d'un expert en bronzai et arbres. Sa fille Heng_o s'occuperait des fleurs. Quand à la roseraie se serait Hyakken son charmant beau-frère
La jeune femme chercha parmi les meilleurs jardiniers de la ville et engagea Yasahiro ou tranquille







Le cuisinier Shuichi était déjà engagée, Kikue pouvait partir rassurée, faire un grand voyage avec son fils Akihide et le tigre blanc, le dragon, pour visiter l'ile ou des nouveaux villages c'étaient construits.

La jeune femme tenait à ce que tout soit parfait avant son départ. Avec Camille elle alla meubler la chambre du bébé qui se trouvait à coté de celle de son grand frère Akihide. Le jeune garçon désirait que son petit frère aies sa chambre à coté de lui. Les jeunes femmes passèrent dans le couloir ou des assiettes en laques étaient disposées sur un meuble



Elles tirèrent le Zoren et entrèrent



Kikue et Camille installèrent d'abord le voile ainsi que le lit ou le nourrisson pourrait être couché rapidement



le coffre à jouet était déjà bien remplis

il y avait aussi une jolie boite à musique Un porte bonheur, protège le bébé



Kikue se tourna vers la fenêtre l'enfant dans ses bras la vue sur la foret de bambous était belle





Camille pris le bébé pour aller dans la salle de bain le changer avant de le coucher. Le petiot était souriant


Le bain était simple une bassine en bois un seau à manche pour mettre l'eau dans la bassine et un tabouret pour s'asseoir quand on le lavait

La jeune puéricultrice après l'avoir lavé et sécher lui mis un lange tout doux que leur amie Thess avait tissé avec amour ainsi que son vêtement


Camille sortie du bain, et alla mettre dans son lit Akahiko glissé dans son sac de couchage Comme il n'avait déjà plus ses parents, se sentir au chaud le rassurait ainsi que son doudou

Kikue et Camille était heureuses, la chambre était bien installée, l'enfant au propre. Elles lui chantèrent une berceuse. Kikue laissa la petite lampe allumée Et Akihiko se mit à gazouiller

Kikue et Akihide revinrent à la maison fatigués mais heureux Le voyage c'était passé sans trop de problème au niveau des brigands La jeune femme alla embrasser ses petiots, ils étaient magnifiques. Hoshiko avait grandis d'un centimètre et le petit avait pris du poids. Akihide était venu embrasser son frère et sa soeur. Ensuite dire bonjour au dragon qui était en forme, puis direction le Osen, ou il alla se plonger et se baigner avec deux jeunes femmes Hanaé ou ''Fleur'' et Etsuko ou ''Enfant du plaisir'' qui l'aidaient à la ferme pour son plus grand bonheur




Kikue ayant fait le tour de son domaine, après avoir été visiter le personnel de la maison, se dirigea vers un endroit de prière dans le jardin, en apportant des fleurs en remerciement pour le voyage.

Le lendemain matin après une bonne nuit de repos, Kikue alla embrasser les petits qui s'amusaient déjà avec Camille et le chiot



Avant d'installer la chambre de son beau-frère la jeune femme se dirigea vers la ferme avec Akihide, pour aller visiter l'exploitation et son personnel, il y avait longtemps que celle-ci ne les avaient vus . Ils traversèrent une partie du jardin, un chemin conduisait au domaine



Ils entrèrent et visitèrent les lieux.... La pièce centrale était spacieuse, le déjeuner attendait la famille









le repas était pret

Akihide et Kikue les laissairent manger. En sortant de la ferme ils regardèrent les plantes médicinales se dorées au soleil



Ensemble ils se dirigèrent vers le poulailler

Plus loin des moutons broutaient paisiblement



Tiens une fleur, comme elle est belle

Ils avancèrent et découvrir une jument allaitant son poulain

Plus loin ils rencontrèrent Eclair, jouant avec son jouet. Toujours aussi Zen le coquin

Ils se baissèrent pour ramasser des courgettes, Kikue va demander à son cuisiner de confectionner une tarte

Plus loin la ''Biquette'' de Monsieur Seguin Ils traversèrent un pont, Akihide se mit à courir devant....

Kikue et Akihide découvrirent du thé séchant à l'air

La théhière attendait d'etre remplie


Plus loin, beaucoup plus loin, ils apperçurent dans les fourrés, une mère louve protégeant ses petits

Le jour baissait à l'horizon, le soleil se couchait. Il était temps de rentrer au Chateau, la journée fut belle.Kikue dit à son fils

Maintenant mon enfant, tu vas devenir un grand Samourai et c'est à toi de t'occuper du domaine familiale. Kikue le serra fort dans ses bras et l'embrassa


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Une journée dans son exploitation avait créer quelques courbatures, le lendemain matin, Kikue décida en se réveillant d'ouvrir les portes du balcon et de méditer. Son jardinier était déjà au travail.



La jeune femme alla sur la terrasse pour prendre son petit déjeuner, pendant que les enfants dormaient encore. Kikue aimait se lever à l'Aurore et profiter de ces instants de calme.



La jeune femme regarda avec passion une fleur de cerisier, quelle aimait. Son jardin était très fleurie.


Le déjeuner terminé, la jeune femme se leva, alla s'habiller et décida d'allez installer la chambre de Hyakken son beau-frère.

J’arrivais en vue de Masuda, cité resplendissante, merveille pour les yeux. Sur les hauteurs de la ville je distinguais de magnifiques demeures, en harmonies avec de somptueux jardins les entourant.

Je venais de parcourir plusieurs centaines de routes sinueuses, poussiéreuses, tortueuses, seulement accompagné d’une trentaines de mes meilleurs fidèles, eux ma garde d’élite. Ainsi que de Kenschin (Epée de Cœur), ma louve, ma protectrice à la vie, à la mort en son sang !




Je donnais congés à ma troupe leur précisant qu’ils devaient en toutes circonstances ne jamais rien révéler de ma présence en cette cité et que par précaution, ils ne devaient jamais être moins de trois en promenades et que les taverne set autres lieux de plaisirs. étaient interdits

Seule, Epée de cœur pouvait m’accompagner chez dame Kikue.

Il me tardais de la revoir, de plonger en son regard, de connaître sa maisons, sa famille, ses amis, sans parler de ses animaux, comme ce fameux Dragon dont elle m’avait si souvent parlé.

J’avançais dans le rues de la ville, prenant le temps de regarder les échoppes, les artisans et leur dextérité, leur art, le savoir faire millénaire de notre civilisation dans la précision et le raffinement.

Je demandais parfois mon chemin aux passants.
Kensschin en fille docile marchait à mes cotés sans dévier d’un pas mes zigzags en ces rue bondées de commerçants aux étales bigarrés.

Apres une bonne heure de marche, j’arrivais au pieds de la colline ou se trouvait l’habitation espérée.
Un grand mur lui servait de délimitation, entre le monde extérieur et sa dureté et son jardin d Eden. Je me tenais là, devant la lourde porte de bois, dont elle aime le contact de la matière contre sa peau.

Mon cœur s’emballait, certes je lui avais écrit de ma venue prochaine, mais la peur m’envahissait, moi le conquérant pacificateur de l’empire tout entier……….


Je ne tenais pas à me faire remarquer, nous avions les tenues de nobles marchants en convois, nous déplaçant de villes en villes.

Souvent nos routes étaient nocturnes, à la lueur de dame la lune, qui de sa bonté éclairait
nos chemins de sa clarté blanchâtre et tellement lumineuse en ses nuits de cet été

La raison, de ma venue en terres lointaines, la motivation intime du coeur. Une rencontre un jour de notre délicieux printemps, imprévue, survenue de nulle par, dans un énorme rien autour . Désert de sable et de rochers à perte de vue, ballottés par le vent sec et son aridité.

Elle m’était apparue sortant d’un rêve, se dirigeant vers nous en escouade de reconnaissance, vers les trois nouvelles cités en constructions.
Nous avions avec nous des administrateurs les bras chargés d’écritures, des marchants et leurs soieries à la texture si fine en un Paradis de couleurs aux dessins minutieux, des artisans et leurs cortèges d’outils de toutes mains, même des banquiers et leurs chiffres.,

Je devais prendre en main l’épanouissement, l’essor de ces contrées éloignées de nous et notre cité impériale. . M’assurer de la loyauté des hommes en place et de leur sagesse, surveiller qu’il n’y est pas de corruptions évidemment. Lourdes taches, connaissant la nature humaine et son insatiable appât du gain.

Elle était venue à notre rencontre sur son cheval, perdue une carte à la main, errant en ces vastes étendues hostiles à l’être humain.

Dans un sourire elle se présentait.

Konnichi wa Je me nomme Kikue et je suis perdu, mes cartes ne me servent à rien en ces lieux. Certainement trop âgées , pouvez vous m’aider mes seigneurs.

Elle s’incline respectueusement

De suite je m’avançais, ne voulant pas révéler mon identité, elle me fascinais de sa fraîcheur , de son sourire. Je la regardais cherchant en son regard la vérité de son cœur, de son âme.

Elle me semblais de très bonne famille de par sa tenue, ses manières, je sentais l’éducation complète qu’elle avait du recevoir. Certainement des études sous précepteurs.

Konnichi wa Honorable Dame Kikue, je me nomme Sujin et je serais honoré de pouvoir vous assister en votre périple si vous m’en donnez l’autorisation..

Je m’incline avec tout le respect qu’elle m’inspire..


Mes hommes ne disent mot, mais ils me regardent en dessous interloqués. Pas un ne bouge.

Elle avait accepté mon offre avec un radieux sourire aux commissures des ses lèvres et de jours en jours nous avons traversé plaines et vallées, discutant de la vie en l’empire, de sa vie, de sa ville qu’elle adorait sincèrement.
Sa famille, les enfants, ses amis, les personnes qu’elle côtoyait au quotidien.
De fil en aiguilles il c’était tissé un lien entre nous, parfois n’osant pas croiser nos regards de peur que l’autre ne lise en dedans l’émois de l’autre, ses sentiments grandissants….

Elle m’avait parlé de son chien, de son dragon flamboyant comme elle le nommait.
Je pouvais l’écouter des heures durant sans me lasser, avec le plaisir en moi de trouver, de découvrir une personne en ce monde avec cette vision mature et franche de l’existence.
Elle m’impressionnais moi qui croisais souvent des fuyants rampants de courbettes flatteuses mais vide en eux.
Puis je découvrais sa sensibilité, ses émotions, sa propre nature intérieur, elle était belle en elle. Perle rare en son écrin irisé.

Nous venions d’arriver là ou à mon plus grand regret nos chemins devaient se séparer, le cœur gros.

Le cœur triste je lui faisais mes adieux. Elle me regardait dans les yeux, là ou se trouve la clef de l’être. Sortant de sa manche, elle me donnais son adresse à Masuda., le numéro 3 rue Shin’zen………………….

Je lui donnais à mon tour un parchemin issu de ma manche, lui révélant mon identité. Je lisais la surprise sur la fraîcheur de son visage. Le pétillement de ses yeux en son ultime regard, celui même de notre première rencontre.

Ne dites rien, ne saluez pas, je viendrai…simplement et uniquement pour vous Kikue.

Et me voici en ses terres……


Je donnais congés à ma troupe leur précisant qu’ils devaient en toutes circonstances ne jamais rien révéler de ma présence en cette cité et que par précaution, ils ne devaient jamais être moins de trois en promenades et que les taverne set autres lieux de plaisirs. étaient interdits

Seule, Epée de cœur pouvait m’accompagner chez dame Kikue.

Il me tardais de la revoir, de plonger en son regard, de connaître sa maison, sa famille, ses amis, sans parler de ses animaux, comme ce fameux Dragon dont elle m’avait si souvent parlé.

J’avançais dans le rues de la ville, prenant le temps de regarder les échoppes, les artisans et leur dextérité, leur art, le savoir faire millénaire de notre civilisation dans la précision et le raffinement.

Je demandais parfois mon chemin aux passants.
Kensschin en fille docile marchait à mes cotés sans dévier d’un pas mes zigzags en ces rue bondées de commerçants aux étales bigarrés.

Apres une bonne heure de marche, j’arrivais au pieds de la colline ou se trouvait l’habitation espérée.
Un grand mur lui servait de délimitation, entre le monde extérieur et sa dureté et son jardin d Eden. Je me tenais là, devant la lourde porte de bois, dont elle aime le contact de la matière contre sa peau.

Mon cœur s’emballait, certes je lui avais écrit de ma venue prochaine, mais la peur m’envahissait, moi le conquérant pacificateur de l’empire tout entier……….

Limei regarda le samourais descendre de son cheval, celui-ci envoya son serviteur vers d'autres lieux en tenant l'animal par sa bride. Le samourais était devant elle, ses vetements étaient choisis avec gout, l'homme était grand, sa chevelure longue libre dans l'air voletait autour de lui sous le vent léger. Il était majestueux sa prestance montrait un Samourais raffiné, ses mains étaient fines, sa bouche était charnue et il avait des yeux verts comme son Honorable amie Kikue. Un fils de très bonne famille. La jeune femme se demandait de quelle région du Japon il pouvait bien arriver. Limei le vit s'incliner devant elle et se présenter

Konnichi wa, Dame Limei. Je viens moi même rendre visite à Kikue qui est pour moi une amie inestimable. Je suis très honoré de faire votre connaissance.

Je me nomme Sujin et à mes cotés, Kenschin, ou Epée de cœur si vous préférez. Je ne suis qu’un modeste marchand profitant de mon voyage en ce lieu pour me rendre auprès de dame Kikue.

Limei lui sourit, et regarda ''épée de coeur'' la louve, la jeune femme la trouva très belle et surtout fidèle à son maitre. Gare à celui qui voudrait lui faire du mal Limei tendit sa fine main pour caresser l'animal tout en douceur, la louve avait l'air d'apprécier son geste.

Limei tourna son regard vers L'Honorable Marchand Sunjin san

Elle s'inclina gracieusement sous le chaud soleil

Enchantée de faire votre connaissance Honorable Sunjin-san , je suis très honorée de rencontrée un ami de Dame Kikue, dirigeons nos pas vers la porte du Castel, voulez vous Notre honorable amie Dame Kikue doit nous attendre.

Dame Limei, m’écouta dans le plus grand silence, s’approchant de Kenschin elle en caressa sereinement le haut de son crâne de louve aux oreilles dressées. Cette dernière n’avait pas bougé, se laissant porter par la douce caresse de cette main amie.

Un sourire en me regardant, je pensais qu’elle ne m’avait pas cru un seul instant dans mon histoire de marchand. Mais je suis un piètre menteur, je le savais bien en moi. Je ne sais pas faire cela, tout me trahissant immédiatement, la voix, les yeux et leurs regards. J’espère que lorsqu’elle saura la vérité, elle me pardonnera cette réserve sur ma personne, dissimulée derrière un paravent de papiers translucides, ne donnant le change qu’à moi même.

A mon tour je souriais, le regard se portant sur le détail de qui elle est en elle. En vérité seul l’intérieur de l’être me porte à lui donner mon amitié indéfectible par la suite, mais comme pour chacune des choses de ce monde, il faut en prendre le temps et le désirer. Car l’amitié est aussi un engagement profond qu’il faut préserver et ne jamais décevoir, et comme pour l’Amour la fidélité nous devons en être garant.

Dame Limei, me parlait à présent, d’une voix douce à mes oreilles, cela correspondait parfaitement à ce lieu, de mélanges harmonieux. A cela elle ajoutait une inclinaison, signe de son éducation respectueuse des traditions et de certaines valeurs et son attachement à cela.

Enchantée de faire votre connaissance Honorable Sunjin-san , je suis très honorée de rencontrée un ami de Dame Kikue, dirigeons nos pas vers la porte du Castel, voulez vous. Notre honorable amie Dame Kikue doit nous attendre.

Je m’inclinais avec tout le respect dont il m’est possible de faire preuve envers cette jeune femme.
Elle est joliment et soigneusement vêtue. Le choix des motifs et des couleurs, les petits détails, révèlent aussi une grande part de la personne. Le superflu souvent outrancier indique la fatuité, l’arrogance et bien d’autres travers propres à satisfaire l’égocentrisme des individus.
Là rien de cela, élégante et raffinée en sa féminité.

Dame Limei, je suis moi même ravi de faire votre connaissance et je vous prie de savoir que le plaisir de cheminer en votre compagnie est aussi un grand honneur pour moi dont je mesure la valeur de l’instant présent.

Je me plaçais à ses cotés, d’un signe Kenschin se joignait à nous.

Le soleil nous dardant de ses chauds rayons. Ramassant mes affaires, je sortais mon ombrelle, la dépliant en partage avec Limei. Maintenant nous pouvons cheminer de concert sans risquer l’insolation vers la lourde porte de la propriété de notre tendre amie Kikue.


Il me tarde de la retrouver, de retrouver ses yeux gris vert et leurs sincérités du cœur et de l âme qui sont siens.

C'était un etre exquis qui déplia une ombrelle pour nous proteger du soleil brulant de l'été. Il faisait chaud, le geste de Sunjin me ravis. Kenschin trottinait majestueusement auprès de son maitre.




Je levai légèrement mon kimono pour mieux me déplacer sur le chemin. De ma main droite je sortis un éventail de ma manche, avec un léger sourire j'en offris un à l'honorable Sunjin



Tout en parlant des produits et des prix sur le marché, Sunjin devait etre un honorable marchant très prospère d'après sa tenue vestimentaire, et ses qualité pour la finance. Nous arrivames devant la grande la porte d'entrée du chateau, la beauté de la vue me coupa le souffle, j'allais enfin retrouver mon honorable amie Kikue. D'un geste de la main, Sunjin et moi, ensemble firent sonner les petites clochettes annonçant notre arrivée