Tout d’abord, le Shintoïsme est la religion fondamentale la plus ancienne du Japon, et est très liée à la mythologie. Son thème majeur est un grand amour et un profond respect pour la nature.
La famille y tient également une place importante. Elle est considérée comme le mécanisme principal qui permet de conserver les traditions. D’où son rôle capital lors de la cérémonie du mariage.
Tout commence par le rite « Yuimono », qui signifie relier deux familles. Il représente le fait que l’engagement est officialisé, c’est à ce moment que le futur marié se rend chez sa promise et offre le saké.
Une fois cette partie terminée, vient le moment clé de la cérémonie religieuse. Seule la famille proche y assiste. Les jeunes mariés se rendent dans un sanctuaire, ils y sont purifiés et se doivent de faire une offrande aux « Kami », les dieux. Cette cérémonie permet de revêtir les costumes traditionnels, qui sont tout simplement magnifiques. Le shiromuku, est la tenue de la mariée. C’est une superposition de kimonos. Il en existe deux types, le choix dépendra principalement de la classe sociale. Le premier modèle est très lourd et épais, il se prolonge jusqu’au sol et peut être composé de cinq couches. Le second modèle est une superposition de douze kimonos très fins, on en remarque le nombre à l’encolure et aux manches. Dans les deux cas, ils seront blancs et ornés de motifs symboliques, comme la grue ou le lys qui sont signes de bonheur. Le seul inconvénient est que les mouvements sont très limités dans ce genre de tenue…
Le marié, quant à lui, portera le kimono traditionnel, généralement bleu nuit.
Pour conclure, la réception. Au Japon, la coutume veut que les mariés fassent un présent à tous les convives. C’est pour cela que ce genre de cérémonie est extrêmement onéreux. Plus elle est fastueuse, plus le couple retira de reconnaissance sociale. En effet, les collègues et patrons se retrouvent très fréquemment dans les banquets de mariage. Le couple peut ainsi montrer la valeur de son union.